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dimanche 8 janvier 2023

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dimanche 23 novembre 2014

Liens supplémentaires

Bonjour,

Un lecteur m'a demandé si j'avais abandonné ce blog. Le fait est que je ne m'en occupe plus beaucoup. La raison en est que j'ai d'autres choses à faire mais aussi que je ne vois pas trop l'intérêt de continuer à parler des gens de cette "dissidence". J'ai, à propos de son représentant le plus sinistre, indiqué dans un autre fil le pourquoi de cet "abandon".

Si néanmoins j'ouvre ce fil  c'est pour que soient regroupés au même endroit des liens vers les actualités plus récentes.

Le premier est l'affaire de cette jeune mannequin qui a eu à subir les assauts et les insultes du vieux clown sinistre  :

 


vendredi 30 mai 2014

Alain de Benoist, idéologue d’extrême-droite, nouvelle idole de Michel Onfray ?



Parce ce que cette Loi n’est hélas pas encore entrée en application,  le philosophe médiatique qui arrive à être presque plus antipathique que BHL, continue de pérorer ça et là. 

Dans son cours audio sur Guy Debord intitulé «Vie et Légende de Guy Debord» ; le petit assassin du vieux Père Freud fait une courte apologie de Alain de Benoist et de la Nouvelle Droite.

Michel Nonfrais, le philosophe-spécialiste de tout , et ici des idées politiques, récuse l’idée que la Nouvelle Droite serait d’extrême-droite. Non, elle est simplement un laboratoire d’idées «de droite» ; laboratoire ontologiquement justifié par le fait que la «gauche» aurait aussi son laboratoire. Vous me suivez, les élèves de  l'Université Populaire ?

D’ailleurs, les deux, la droite et la gauche (du petit théâtre conceptuel du nietzschéen de prisunic), ou plus exactement ses penseurs (de la trempe de Mimiche) se sont abreuvés auprès du même personnage, Gramsci ; l’homme que l’on doit lire à la place de Marx quand on est un intellectuel médiatique.

Je laisse à mes lectrices et lecteurs le plaisir de découvrir par elles/eux-mêmes  la  connaissance approfondie qu’a, Pafray, de ce dont  il parle …

La conclusion est savoureuse. Alain de Benoist est admirable car c’est (sic)  «un homme de grande culture, de grand savoir encyclopédique». Tout comme Beauf-fray donc ?

Mais pourquoi donc Granfray nous parle-il de l’immense admiration qu’il a pour l’homme qui, d’une façon ou une autre, a, depuis plus de 40 ans, alimenté TOUS les discours néo-fascistes qui aujourd'hui refleurissent sans complexe un peu partout ?

L’homme qui a terrassé l’idée même de Religion vous l’explique : «Debord et la Nouvelle Droite ont les mêmes ennemis. A savoir le Capitalisme dans sa version spectaculaire et l’idée que la marchandise ferait la loi partout dans une Europe libérale acquise au marché».

Vous n’avez pas compris ? Alain de Benoist, c’est le plus grand théoricien de la gauche révolutionnaire en Europe. C’est Mimiche qui vous le dit.

Comme me le faisait remarquer fort justement un correspondant (que je remercie au passage car c’est lui qui m’a signalé cette nouvelle preuve d’imbécillité de MO-MO) «pour quelqu’un qui se pique de faire des leçons de méthodologie de lecture et de pureté morale à chaque prise de parole, c’est assez révélateur du vide qui compose cette baudruche intellectuelle». Bien dit.

N’oubliez pas d’acheter le prochain numéro du magazine de la Nouvelle Droite, vous pouvez être certain de trouver un article élogieux sur  notre grand penseur médiatique national.

mercredi 29 janvier 2014

Les jeux vidéo rendent-ils plus intelligents que la lecture d’Eléments ?

On a pu voir sur une page Facebook, s’étaler la bêtise crasse de quelques représentants de la droite
radicale et de la «nouvelle» (extrême) droite. On notera au passage que pas un de ces pauvres branquignols n’est capable de me répondre …

J’ai répondu ICI (Bas de page avant commentaires Note du 12/01/2014 : ) comme il le fallait à l’élite … de ces minus habens

On trouve par contre une intelligente présentation de ma démarche sur le forum d’un site de … jeux vidéo : 

Dommage que le rédacteur commette à la fin du dernier paragraphe une double erreur en me supposant la «psychologie» d’un «réactionnaire aigri»

C’est bien mal me connaître que de me croire «aigri». Ce d’autant qu’il y  des années et des années que je sais à quoi m’en tenir sur ces milieux de crétins pontifiants plus ou moins gréceux  (Pour lesquels AdB n’avait pas de mots assez durs … en privé)

Quant à me traiter de «réactionnaire», je me demande où notre rédacteur est allé chercher cette sottise ...  

Enfin pour ce qui est du «Point Godwin» et à la notion de «Troll» , on peut lire ICI ce qu’en pense «Laurence»

Forum du site Jeuxvideo   (Source) :

"Mézigue,

Ce bloggueur, ancien ami d'Alain de Benoist, a un passif en tant que compagnon de la Nouvelle Droite et ancien rédacteur en chef de la revue Krisis. Il est aujourd'hui loin de ces mouvances philosophiques et politiques. Mézigue est un bloggeur véhément qui recherche constamment la joute rigoureuse et cultivée avec des internautes de droite dure. C'est aussi un troll de qualité, moqueur, expéditif, corrosif et assassin.

Son blog de taunt et de troll : http://tatamoche.blogspot.fr/
Son blog sérieux : http://tatamochedebenoist.blogspot.fr/

Son but ? Dégommer les "bouffons" de l'ultra-droite comme Soral, Robin ou Cantamessi et révéler les cachotteries des figures de l'ultra-droite plus crédibles et/ou plus clean comme Alain de Benoist ou Pierre le Vigan.

Pourquoi le lire ? Il va sans dire que ses propos acharnés et sans concession, son côté troll et sa soif de joute peuvent divertir, mais c'est surtout, pour toute une France qui s'est mise à haïr ce qu'elle qualifie de "bienpensance", un espoir de l'antifascisme qui a le pouvoir de toucher les plus anti-politiquement-correct à cause de son âme de troll qui rend son blog "tatamoche" divertissant. En effet, ce bloggeur qui a vécu une forte désillusion à propos de la Nouvelle Droite met une psychologie souvent caractéristique des réactionnaires aigris au service d'un puissant sentiment d'alerte antifasciste et il donne au point Godwin un souffle nouveau
."


vendredi 3 janvier 2014

Alain Soral est-il un fasciste ou un branleur ?

Dans le fil que j’avais, sur mon blog, particulièrement consacré à Soral à partir de la vidéo dans laquelle il présentait ses trésors de petit agitateur d'idées rouges-brunes, j’avais souligné l'expression qu’il utilisait alors à propos de tout travail intellectuel d’un certain niveau :

«il va utiliser un mot que ses partisans affectionnent particulièrement tant cela conforte leur fainéantise intellectuelle pour ne pas dire leur anti-intellectualisme primaire : c’est de la branlette»
.
Dans sa production de décembre 2013, vidéo1 et vidéo2, le petit (ex)présentateur-télé antisémite, sexiste et homophobe, fait passer (de gauche à droite de l'écran), lorsqu’il veut exprimer son mépris de l’intellectualité, une animation imagée dans laquelle un petit personnage sodomise une mouche.

Sans entrer dans l’analyse des propos (Pour une très bonne analyse voir ICI)  si  transparents de ce pauvre garçon et de ce que peut signifier cette obsession pour  la sodomie, on remarque que le franco-savoyard paranoïaque cultive, comme tous les fascistes, une profonde haine pour les intellectuels.

Ses grotesques rodomontades à propos de la boxe ressortent de la même origine psychologique profonde. Monsieur Soral veut absolument essayer de prouver qu’il est un homme, un vrai (!),  un homme complet avec un esprit sain dans un corps sain (c’est même l’expression qu’il emploie dans une de ses vidéos). Il crache sur la véritable intellectualité mais se proclame «intello» en plus d'être un sportif (décati)

Monsieur Soral est incontestablement un fasciste.  Frédéric Dufoing l’avait magistralement démontré ICI. Et j’avais signalé ce texte très important ICI . Texte de Dufoing auquel j’avais répondu ICI 

Reste à savoir s’il est aussi un «branleur» (pour adopter le style de langage qu’il affectionne).

Il semblerait d’après ses propos, de plus en plus fréquents sur ce sujet, qu’il se considère comme un martyr (une sorte Christ …brun) de la cause patriotique face à «l’axe americano-sioniste» chargé par «Satan» de détruire les peuples indo-européens chères à son camarade de combat Alain de Benoist

Pas de souci,  Soldat Soral, faites comme Dominique Venner, et laissez-nous en paix ! Vos obsessions  de pauvre clown triste, et de branleur qui s’écoute parler, commencent sérieusement à nous agacer.   



    

Soral vu par le Lys Noir



Le apprentis putschistes antisémites du Lys Noir «se payent Soral» dans le dernier numéro de leur revue étudiante (AFU4) :

Soral : le dernier intellectuel de gauche. 

Alain Soral est anthropologiquement le dernier intellectuel de gauche... Comme eux, il a un avis sur tout. Comme eux, il n’a aucune spécialité à proprement parler, comme beaucoup d’entre eux, il a eu un parcours de jeunesse aux confins du cinéma, comme eux il a une vision universelle, réconciliatrice  et fraternelle pour le genre humain des damnés, sauf    avec les juifs «mais ça c’est peu de chose»... Comme eux, il a écrit quelques livres et il a plusieurs fois changé de genre : tantôt sociologue, tantôt géopoliticien, tantôt simple narrateur de lui-même ; comme les grands intellectuels de gauche de jadis, il est quelqu’un que l’on vient voir et auquel on demande son avis alors que l’on sait par avance qu’il dira des bêtises, comme eux, dès qu’il est   tracassé, il peut parler de dictature et de totalitarisme, comme eux il n’a pas son pareil pour habiter les idées des autres, comme eux il aime être  reçu à l’étranger pour s’y plaindre de la  France, comme eux, il est souvent tenté par le militantisme politique, comme eux, il n’insiste jamais beaucoup là-dedans... Comme eux, il a des supporters même chez     les petites gens, comme eux, il est reconnu  dans la rue et les ministres parlent publiquement  de lui... Aucun doute, Soral est bien le dernier intellectuel de gauche !



Soral : contrepoints à l’unisson

Dialogues désaccordés / Combat de blancs dans un tunnel… serait-ce le titre du second drame  posthume qu’aurait écrit Bernard-Marie Koltès pour que Jacqueline Maillan apporte au théâtre prétentiard l’âpre énergie du boulevard - et dont on viendrait de retrouver le manuscrit dans les papiers de feu Patrice Chéreau ? non : c’est celui donné au volume regroupant la correspondance informatique entre le président d’Egalité & Réconciliation et Naulleau, le directeur de la maison d’édition L’Esprit des Péninsules. Franck Spengler, éditeur du premier, a réuni ces deux solitaires intempestifs au nom d’une tradition bien française, celle de la conversation. Au fond, Eric Naulleau n’a rien d’un salonnard, voilà pourquoi il a chevaleresquement relevé le gant, car telle proposition se présentait bien comme un défi. Oui, un défi : nous ne doutions pas qu’Eric Naulleau - lecteur enthousiaste de Céline, victime du sycophante Haziza - fût homme de coeur et de parole ; restait à savoir s’il irait jusqu’au bout de sa logique, ou plutôt de son amour - pour la liberté d’expression, qui lui tient lieu d’absolu. Eh ! bien, sans se révéler un libéral conséquent - celui qui pense ( à bon droit ) que ses adversaires ont raison - le comparse d’Eric Zemmour n’a pas invoqué d’interdit moral, sincèrement convaincu que de la confrontation jaillit la lumière où se dissolvent fantômes et vampires. Aussi, c’est à une dispute virile qu’on assiste, non seulement au sens où les lutteurs ne se       ménagent point, mais en sus parce qu’aucun des duellistes ne se réfugie derrière des susceptibilités de femmelin à la première difficulté rhétorique. Malgré les dénégations de certain, à défaut d’un  happy end, l’ouvrage se conclut sur une communion de sensibilité, même d’analyse - et, s’il vous plaît - au niveau de la géopolitique internationale : la belle phrase de Proust sur l’amitié, moins affaire de conformité des opinions que de consanguinité des esprits, trouvait enfin ici une illustration contemporaine. A tel point que la joie d’Anne Rosenberg-Sinclair-ci-devant-Levaï-ex-Strauss-Khan, dont le capital pictural venait pourtant de s’élargir après la saisie d’un Matisse en Allemagne, s’en trouva gâchée. Le débat pour le débat, idéal creux de l’esprit libéral-démocrate, n’aurait pas de sens et c’est parce que l ’ a f f r o n t e m e n t Soral/Naulleau présente un résultat que Pierre Moscovici   n’a pas manqué de menacer le second à mots couverts sur le plateau de Thierry Ardisson, lui enseignant qu’ « on ne dialogue pas impunément avec ce genre de personnages »… dans le halo des projecteurs l’ombre de la matraque vallsienne déjà se profilait. Au fait, qui a tort ou raison dans   l’histoire ? résumons-nous : le monde moderne, au contraire du programme de Matrix, est une horreur bien plus réelle que virtuelle car nous n’y sommes pas tous encore  programmeurs dans le bureau d’une transnationale… il demeure pour autant indéchiffrable : impossible d’en avoir une vue synoptique sans sombrer dans la démence, nécessaire de n’en saisir  qu’une part pour fournir une critique efficiente. Alain Soral, qui n’est ni Canterville ni Dracula, qui ne lit plus de romans depuis des années - sacrifiant à l’urgence du combat une ressource essentielle de la pensée française – évoque bien cette objectivité relative de « la conscience du point de vue » : il a retenu la part politico-philosophique ; Naulleau, la part littéraire. C’est la passion du sport, à la fois secondaire et déterminante chez l’un et l’autre, qui aura servi de passerelle entre deux esprits, donnant sa métaphore à leur commune dialectique… si bien que pareil échange, entre un type caractériel sur les bords et un mec bravement simplet, ressemble à la série d’objections que se ferait intérieurement l’honnête homme ancien. Comme nous tous, arrivés au stade terminal de l’aliénation libéral-capitaliste, Soral et Naulleau sont des mutants. Aragon dépeint dans Les Beaux Quartiers ces hommes doubles d’avant 1914 qui, ne pouvant résoudre leur schizophrénie sociale, vont se précipiter dans la dissolution des tranchées. Ceux d’après 1945 sont des amputés auxquels les athlètes de handisport, les surfemmes qui veulent aller aux putes, les sodomites enceints - en tant qu’hommes augmentés, servent de double monstrueux. L’éréthisme soraliste et la frivolité naullelienne conjugués permettent au lecteur contemporain, moyen, normal, perdu dans le chaos de la décadence, de converser avec le Français total d’après la Révolution conservatrice. Dédié à Paul Gadenne & Dieudonné M’Bala M’Bala, ce livre est une promesse de l’unité française retrouvée, de sa civilisation, de sa société monoculturelle. Dans cette France cohérente, harmonieuse, unanime, il sera possible de rencontrer à nouveau des Pic de la Mirandole, des Erasme et des Rabelais.

Tristan Levasseur